Par Jean Pierre K

Certains sont revenus à Kinshasa hier dans la soirée, d’autres restés à Kisantu rallient la capitale ce matin au terme de trois jours d’intenses travaux de la première retraite politique du Front Commun pour le Congo (FCC).

Ces assises tenues à Mbuela Lodge, immense propriété hôtelière appartenant à Antoine Nghonda, un des hommes de confiance de Joseph Kabila, ont permis à l’alliance pro Kabila de faire une sorte d’introspection sur sa marche politique depuis sa création en 2018. Une centaine de cadres, principalement membres de la conférence des présidents des partis et regroupements, des ministres, parlementaires et autres ont participé à cette grand-messe dont les conclusions et recommandations ont été réservées en primeur à l’autorité morale du Front, Joseph Kabila, qui a d’ailleurs assisté à la cérémonie de clôture de cette retraite.

Dans un communiqué final, les participants qui saluent la tenue de ces travaux ont réitéré sans surprise, leur soutien à l’ancien président.

« Les participants ont adressé toute leur gratitude et renouvelé leur loyauté à leur Autorité Morale, le Président de la République Honoraire, Son Excellence Joseph Kabila, non seulement pour l’initiative de l’organisation de cette première retraite politique mais également pour le soutien appuyé leur manifesté à travers particulièrement sa présence physique surprise sur le site des travaux au cours de la dernière journée », indique dans un communiqué, Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC.

Cette première retraite politique a permis au clan Kabila de débriefer également le processus électoral de 2018 et cerner les raisons de l’inadéquation entre sa débâcle à la présidentielle et son ras- de- marée aux législatives.

La santé de la coalition formée avec le camp Tshisekedi s’est aussi invitée à ce forum. Le FCC qui promet de restituer à l’opinion les recommandations de ce conclave a publiquement apporté son soutien aux institutions du pays.

Soutien apporté également à la coalition FCC-CACH. Déjà dans son discours d’ouverture, Néhémie Mwilanya avait appelé le CACH de Félix Tshisekedi à jouer sa partition en stoppant notamment les ardeurs de certains militants extrémistes.