RDC, CONFERENCE, UE

Processus démocratique dans la région des Grands Lacs : quel rôle pour l’Union européenne ? C’est autour de ce thème que plusieurs Organisations de défense des droits de l’Homme ont été conviées mercredi dans une des salles des Conférences de l’Union européenne à Bruxelles.

Une conférence débat co-organisée par deux groupes parlementaires du Parlement europeen, l’EPP et le SD Group, à l’initiative du Réseau europeen de l’Afrique centrale (Eurac) et au cours de laquelle on a beaucoup parlé de la RDC.

À tribune, l’Euro députée Cécile Kyenge, très active sur le dossier congolais, a brossé un tableau peu reluisant des régimes de la région des Grands Lacs avec à leur tête des dirigeants illégitimes comme en RDC. À ses côtés, Mgr Fulgence Muteba, évêque de Kilwa y est allé de ses critiques, fustigeant le Gouvernement actuel, installé, selon lui, en violation de l’accord de la Saint Sylvestre.

« L’accord du 31 décembre est la seule feuille de route crédible pour sortir le pays de la crise », a rappelé le prélat

De leur côté, les représentants des ONG, ont été plus incisifs. Ils ont appelé à plus d’actions de la part de l’Union européenne pour « isoler » diplomatiquement le régime de Kinshasa.

Ida Sawyer pour Human Rights Watch et son collègue d’Amnesty international ont, eux, invité Bruxelles à soutenir l’idée de créer une commission d’enquête internationale sur les violences au Kasaï.

« C’est le meilleur moyen de trouver et de punir les coupables », a plaidé la chercheuse à Human Rights Watch.

Des appels similaires ont été lancés sur les situations au Burundi et au Rwanda.