Par Siméon Isako
Les avocats de Vital Kamerhe dénoncent l’acharnement dont leur client ferait l’objet.
D’après Mê John Kaboto, membre du collectif de défense du leader de l’UNC, aucun élément n’explique sa mise en détention préventive.
« Toutes les conditions qui peuvent motiver les juges à lui accorder la liberté provisoire sont réunies », explique l’avocat qui dit ne pas comprendre les raisons réelles qui justifient son incarcération.
« On ne voit pas les motivations qui font que Vital Kamerhe soit gardé en prison. Il pouvait bénéficier d’une liberté provisoire pour afin coopérer avec la justice », ajoute Mê Kaboto.
Après le rejet mercredi par le Tribunal de Grande instance d’une deuxième demande de liberté provisoire introduite par sa défense, Vital Kamerhe, poursuivi pour détournement des deniers publics doit encore rester en prison en attendant son procès. Alors que la justice dit détenir des indices sérieux de culpabilité contre lui, les avocats du directeur de cabinet du chef de l’État affirment que leur client n’a rien à se reprocher.
« Nous ne comprenons pas pourquoi cet acharnement de le garder en détention parce que même dans la seconde ordonnance, je n’ai pas trouvé une motivation juridique justifiant les indices de culpabilité qui pèsent sur notre client d’autant plus qu’il jouit de la présomption d’innocence », s’emporte Mê Kaboto.
Arrêté dans le cadre des enquêtes sur le détournement présumé de fonds publics alloués au programme des 100 jours, Vital Kamerhe a déjà passé une semaine en détention. Certains de ses proches sont aussi dans le viseur de la justice dont son neveu, Daniel Kingi, alias Massaro, actuellement recherché par la brigade criminelle.