Par CAS-INFO
Les Congolais vont patienter jusque dimanche 30 décembre avant d’exercer leur droit de vote. Confrontée aux difficultés logistiques, la CENI a reporté les scrutins sans prolonger la campagne électorale. Du coup, les électeurs doivent ruminer pendant une semaine les promesses des candidats avant de faire leur choix. Économie, éducation et sécurité sont autant des thèmes abordés au cours du mois dernier. En voici un aperçu.
Dans un pays aux immenses richesses en ressources naturelles mais aux populations pauvres, les prétendants à la magistrature suprême sont d’accord sur le fait de faire de la relance économique la priorité des priorités. En témoignent les chiffres du plan économique de chacun : ils vont jusqu’à 100 milliards de dollars sur 5 ans pour la majorité des principaux candidats.
Pour faire bénéficier aux Congolais de la manne de leur sous-sol, la politique économique congolaise déjà ouverte aux investissements étrangers sous Joseph Kabila devrait l’être davantage si l’opposition prend le pouvoir. Celle-ci prône la règle gagnant-gagnant qui fera profiter toutes les parties. Tandis qu’au plan régional, la malédiction des ressources naturelles pourraient être endiguée en faisant rentrer le pays dans l’intégration régionale, gage de transparence et de coopération économique sincère avec les 9 voisins limitrophes de la RDC.
Dans ce sens, la sécurité occupera les premiers jours au Palais de la Nation du futur président, entre installer un quartier général dans l’est du pays et y délocaliser la base logistique Kokolo, les idées se bousculent pour l’éradication des groupes armés, responsables de pillages, viol et massacres des populations civiles notamment à Beni.
Enfin un pays prospère est celui qui mise sur le capital humain. Pour cela, l’éducation sera également la priorité voire la priorité des priorités. La quasi-totalité de candidats promettant la gratuité de l’école primaire. À moins que la vente de la Radio Télévision Nationale Congolaise, la RTNC, ait retenu l’attention.