Par Siméon Isako

Le professeur Célestin Musao Kalombo, rapporteur de l’assemblée nationale et coordonnateur de l’Observatoire de la Gouvernance, a ce mardi 30 juin à l’occasion de la célébration du 60eme anniversaire de l’indépendance de la RDC appelé la communauté nationale à travailler pour conserver les acquis de l’indépendance et éviter l’échec dans certains domaines en RDC.

« Il appert, en effet, que plus d’un congolais partage plutôt le voeu de célébrer ce jour dans la méditation, sur le plan national comme souhaité par les autorités du pays. Il n’y a nullement péril en la demeure, si cette attitude non festive, se veut un précieux moment d’évaluation des acquis de notre safari historique, tenant aussi compte sans nul doute de la crise sanitaire qui prévaut au pays et dans le monde suite à la pandémie dévastatrice de la COVID-19. Question, autant le marteler, de tracer un tableau panoramique objectif susceptible de nous rappeler, d’une part, ces acquis qu’il faille pérenniser ; et d’autre part, l’échec qui nous impose sans tergiverser la correction collective », a déclaré Célestin Musao.

Le coordonnateur de l’Observatoire de la Gouvernance considère que le temps de la prise en charge totale de la RDC par les congolais et refus des diktats extérieurs à sonner afin d’honorer les martyrs.

« En soixante ans, la mère patrie est demeurée une et indivisible, dans ses coins et recoins, quelles que soient les menaces récurrentes des ennemis de notre cohésion nationale. Le décor est désormais planté quant à la gestion de notre pays par les intelligences nationales, en dépit de l’ingérence perpétrée par certaines puissances impérialistes auxquelles nous ne souhaitons la moindre parcelle de pouvoir, étant donné l’heure des donneurs de leçons est d’ores et déjà révolue. Il ne sera pas question, un jour, de permettre des immiscions dont font montre notamment certains ambassadeurs accrédités à Kinshasa », a renchérit Musao.

Par ailleurs, le rapporteur de l’assemblée nationale denonce la complicité des certains congolais qui soutiennent le complot des « impérialistes », contre le développement de la RDC.

« Profond regret que ces lanceurs d’alerte pris en otage par les multinationales exhibent jusqu’à ce jour la peau dure pour désarmer, trahissant ainsi le destin commun, concernant les aspirations de la communauté nationale », a déploré ce professeur.

Selon lui, « le Congo a grandi en soufflant d’une énième bougie, la soixantième année de sa souveraineté nationale. Si échec il y a, remmettons-nous en cause à l’unisson ; si victoire il y a également, consolidons-la et mettons-nous en lice à la quête d’autres succès.
Près de deux ans après la première alternance pacifique opérée au sommet de nos institutions, révolution démocratique dont le chef de l’État honoraire, Joseph Kabila est, à juste titre le principal façonnier et arbitre », a t-il lancé.

Pour le coordonnateur de l’observatoire de la gouvernance, « il y a lieu de nous abstenir des vieux démons de la division à l’instar du spectacle désolant de 1960-61 au sommet de l’État dont les conséquences fâcheuses ont fait patauger la Nation durant plusieurs années. En tout état de cause, nous n’avons pas d’excuse face aux défis en présence auxquels nous avons la responsabilité de trouver une thérapie adaptée. Sur le plan sécuritaire, économique, politique, social, sanitaire, que des maux qui nous recommandent la capacité de nous mettre ensemble pour sauver notre Nation du chaos », conclut-il.