Par Siméon Isako

Dans une mise au point faite ce vendredi 02 septembre au sujet des allégations faites par Martin Fayulu au sujet du paiement de 21 000 USD à chaque député national, Samuel Mbemba Kabuya, Directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, est monté au créneau pour fustiger le comportement « peu responsable de certains députés nationaux qui emboîtent le pas à Fayulu tout en ne disposant pas des preuves« .

Pour le chef de l’administration au cabinet de Christophe Mboso, les députés nationaux qui doivent gérer cette question avec intelligence et vérité au risque d’être sanctionné s’il glisse dans le mensonge sans preuve.

« Les Deputés nationaux qui s’évertuent à faire semblant de soutenir, mais sans le prouver, les propos mensongers portant le salaire des Députés à 21.000$ seront sanctionnés« , a menacé Samuel Mbemba.

Ce dernier rappelle que dans un passé récent, il avait promis aux députés Papy Nyango et consorts qu’ils allaient être sanctionnés. Cela n’avait pas tardé.

Pour lui, « Avancer une déclaration sans le prouver est condamnable« .

Le bureau Mboso promet des sanctions aux députés Sessanga et Kasekwa pour avoir utilisé des formules alambiquées tendant à faire croire qu’ils soutiennent les propos de Martin FAYULU et sans les rien prouver.

« Il m’est, en effet, difficile de comprendre que dans un pays comme la RDC où 70 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, un député soit rémunéré 15 fois plus qu’un professeur d’universités, 30 fois plus qu’un médecin et 200 fois plus qu’un huissier de la fonction publique« , déplore Martin Fayulu qui se dit « indigné » dans son communiqué publié il y a quelques jours.

Et d’ajouter « Cela s’appelle corruption à grande échelle, gabegie et pillage éhonté des finances publiques de la part d’un pouvoir usurpateur en quête désespérée de légitimité interne. J’exige une enquête des institutions en charge du contrôle des finances publiques pour établir les responsabilités sur cet obscur acte de corruption et de délinquance financière. À ce stade, le moins que l’on puisse exiger, c’est la démission du bureau de l’Assemblée nationale et l’annulation immédiate de cette augmentation injustifiée« , dénonce-t-il.