Par Grevisse Tekilazaya
Accusé par le colonel Mwana Mputu, porte parole de la police nationale, d’avoir improvisé « une marche » qui a « créé un embouteillage sans précédent », Vital Kamerhe n’a pas tardé pour répondre à ce qu’il qualifie d’« inacceptable » , « le comportement » manifesté par les forces de l’ordre.
Nous « venons de vivre la barbarie de la police qui lance des bombes lacrymogènes alors que nous sortions de la messe des martyrs du 31 décembre, en marchant joyeusement avec la population revigorée par l’homélie et le message très fort de la CENCO », peut-on lire dans une série de tweets du leader de l’UNC.
La barbarie policière a franchi la porte de l'église. Ci-dessous ce jeune qui a le nez presqu'arraché par un tir à bout portant. Il est ici pris en charge par le Sg de la cenco. Pour le gouvernement il s'agit d'un "terroriste". Guerre Kabilistes contre Dieu, l'issue est connue. pic.twitter.com/tA72dgNOff
— Vital Kamerhe (@VitalKamerhe1) January 12, 2018