RDC, Kabila, Crise politique

Par CAS-INFO

La meilleure défense c’est l’attaque. La diplomatie congolaise a-t-elle cherché à appliquer à la lettre ce dicton ? Incontestablement.Oui. Sur la forme. Avec la rencontre ce jeudi à New York entre Léonard She Okitundu et Nikki Haley.

L’ambassadrice des États-Unis à l’ONU est attendue à Kinshasa le 21 octobre pour une visite présentée comme décisive, à deux mois de la fin de la période transitoire fixée par l’accord de la Saint Sylvestre. Et alors que la situation politique dans le pays inquiète de plus en plus.

Poignée de mains, sourire et un tweet, « renforcement du dialogue entre la RDC et les États-Unis », rien n’a été laissé au hasard par le chef de la diplomatie congolaise et son équipe pour montrer à la face du monde que c’est bien le pouvoir à Kinshasa qui contrôle la situation et qui fréquente encore les puissants de ce monde.

Dans la capitale congolaise, Nikki Haley trouvera plusieurs dossiers, notamment une indication polémique de la date des élections, renvoyées finalement à avril 2019 par la CENI. Un report que l’apposition vient tout juste de qualifier de « déclaration de querre ».