Un campement des FARDC à Kibati Goma, au Nord-Kivu.

Par Grevisse Tekilazaya

Les réactions après l’attaque d’une base de la Monusco à Simuliki continuent à se multiplier. De ce fait, Le gouverneur de la province du nord-kivu, Julien Paluku  plaide pour la mise en place d’une brigade d’intervention  entre les frontières de la RDC et de l’Ouganda.

« La brigade d’intervention sera  dotée d’une certaine  autonomie d’action sur le terrain. En lieu et place d’une grande machine administrative des Nations Unies. il faudrait que cette brigade puisses venir remplacer celle qui a longtemps combattu », explique Julien Paluku. Il rassure par ailleurs que la brigade d’intervention devra travailler de commun accord avec les soldats de FARDC.

Dans l’entre temps, l’ONU veut diligenter une enquête pour faire la lumière au tour de cette attaque. Elle a promis d’équiper davantage les bases de la Monusco dans ce secteur en proie des violences.

Pour le gouverneur de cette province, le grand problème réside au niveau de « l’approvisionnement des rebelles en armement, en médicament et en logistique ». En ce sens la brigade doit avoir une autonomie pour empêcher les rebelles d’entrer en RDC.