21 JANVIER, RDC

Par Grevisse Tekilazaya 

Le Chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU a condamné la répression exercée à des manifestants lors de la marche du 31 décembre. Devant les membres du conseil de sécurité des nations unies,  mardi 9 janvier, Jean-Pierre Lacroix a durcit davantage le ton. Ce haut commissaire de l’ONU demande à la RDC de mener des enquêtes à ce sujet.

S’inquiétant ainsi de la situation sécuritaire en RDC, qui selon lui, demeure très « fragile », Jean-Pierre Lacroix ne s’est pas arrêté là. Il  accuse par conséquent  les forces de l’ordre congolaises d’avoir empêché les équipes de la Monusco de faire la patrouille. Cette situation serait également causée suite au retard dans la mise en oeuvre de l’accord, souligne-t-il.

Une voix de plus qui s’ajoute dans la liste des accusions formulées contre les services de sécurité de l’état congolais pour  les répressions. Déjà les responsables de ladite  marche pointait  du doigt les forces de l’ordre. Une accusation réfutée  du reste par le gouvernement congolais. Pour ce dernier, les forces de l’ordre n’ont pas commis d’abus. La missions onusienne établit un bilan de huit personnes tuées lors de manifestations du 31 décembre.