Rassemblement, conclave

C’est, dans la cour du centre Béthanie, sous un hangar peu commode, que le Rassemblement a ouvert son 2e conclave. Non sans exprimer sa colère après avoir trouvé les portes de la salle prévue pour la réunion, fermée.

N’empêche, Félix Tshisekedi, le président de la principale coalition de l’opposition, a prononcé son discours d’ouverture et donner le ton en renouvelant son appel à l’organisation des élections « cette année ». Faute de quoi, le chef de l’État devra partir. Un appel relayé par plusieurs cadres qui se sont succédés à cette tribune d’exceptionnelle.

« Vous n’avez pas l’autorisation »

Après ce début des travaux, quelque peu mouvementé, le président de l’ECidé, Martin Fayulu s’est fendu d’un tweet de défiance, contre les services de renseignements, qui ont ordonné la fermeture de la salle. « Malgré les élucubrations de l’ANR, nous avons tenu notre conclave ce 21 juillet au centre Béthanie », a-t-il fait savoir promettant que la clôture se fera ce samedi à Limete.

Bien avant, c’est à un véritable jeu de poker menteur auquel les membres du Rassemblement et les services de l’ANR se sont livrés. Les premiers voulant avoir accès à une salle réservée de longue date, les seconds leur signifiait qu’ils « n’avaient pas l’autorisation » de tenir leur conclave. Une obligation rejetée par le Rassemblement.

Le rendez-vous est à présent pris dans le fief de l’Udps où la plateforme va annoncer ses conclusions. Celles-ci ne redevraient pas, en toute logique, s’éloigner des discours entendus vendredi dans la cour du centre Béthanie.