Kamerhe, Kabila

Par CAS-INFO

Le président national de l’UNC s’exprime ce lundi dans sur Radio Okapi. Au lendemain de la violente répression des marches organisées par le comité des Laïcs de l’Église catholique. Pour Vital, le président actuel ne peut plus continuer à diriger le pays.

« À partir d’aujourd’hui, nous commençons le processus de départ de Monsieur Kabila parce qu’il aura souhaité lui-même », a déclaré l’opposant en qualifiant d’« inacceptable » les attaques dirigées contre les paroissiens la veille.

Piégé, avec d’autres chrétiens, à la paroisse Saint Michel de Bandalungwa, l’ancien président de l’Assemblée nationale a estimé dans Jeune Afrique que même à l’époque de Mobutu « jamais l’armée ni la police n’avaient tiré à bout portant ou lancé des gaz lacrymogènes dans une église ».

Un des rares leaders de l’opposition à marcher bravant les forces de l’ordre, Vital Kamerhe admet tout de même que la liberté a un prix. « On ne peut pas libérer son avenir sans effusion de sang », a-t-il confié à la radio onusienne.