Nikki Haley, Kabila

Par CAS-INFO

Les États-Unis ont réagi lundi à la publication par la CENI du calendrier électoral, qui renvoie les élections à la fin de l’année prochaine. Par la bouche de Nikki Haley, Washington, qui avait pourtant haussé le ton, approuve cet échéance.

« Après des années de rapport, la CENI a publié un calendrier pour les élections tardives du pays. Les États-Unis travailleront avec l’IC pour aider la RDC à respecter son calendrier et nous sommes prêts à assurer que Kabila respecte ses engagements conformément à la constitution et à l’accord du 31 décembre », a écrit l’ambassadrice des États-Unis à New York.

Lors de son séjour à Kinshasa Nikki s’était pourtant montrée très ferme à l’idée de tenir les élections beaucoup plus tôt en 2018. Elle fait évoluer son discours tout en mettant en garde les autorités congolaises. « Comme nous l’avons entendu de la part des congolais, les citoyens de la RDC ont faim de démocratie et de nouveaux dirigeants »

Et d’ajouter, « des retards et des tentatives de se maintenir au pouvoir ne serviront qu’à isoler les dirigeants et le gouvernement de la RDC. La publication du calendrier électoral – en retard – établit un calendrier clair pour le transfert du pouvoir. Nous travaillerons en étroite collaboration avec la RDC, l’ONU et nos partenaires afin de nous assurer que le Président Kabila et son gouvernement respectent ce calendrier, encouragent la pleine participation pacifique et la liberté d’expression et ne laissent aucun délai supplémentaire pour donner à leur peuple l’opportunité de décider de l’avenir de leur pays »