Nikki Haley, Kabila

Par KKM

La dernière visite de l’ambassadrice américaine en RDC continue, de susciter des réactions, surtout le tête-tête entre Nikki Haley et le président de la république Joseph Kabila. La plus récente est celle du directeur du groupe d’études sur le Congo, rattaché à l’université de New York, faite ce mercredi 1er novembre. Dans un entretien sur RFI, Jason Stearns estime que le contenu du message de Nikki Haley au chef de l’Etat n’est pas particulièrement ferme.

« le contenu du message n’est pas particulièrement ferme Le contenu du message manifeste finalement c’est qui s’est dit dans les coulisses au niveau des diplomates Occidentaux depuis un certains temps et ce que la seule voix d’aller en avant c’est à travers le processus électoral. Il faut mettre de la pression sur le mouvement Kabila mais la démission du président Kabila n’est pas sur la table. », a-t-il déclaré

« En général, c’est qu’il faut dire ce que eux (les diplomates Occidentaux) disent oui, il y a certains problèmes par rapport au processus électoral, oui, il est vrai qu’on est dans un glissement, mais nous pensons que le président Kabila doit tôt au tard quitter, en 2018, ou même en 2019. », a-t-il renchéri

Nikki Haley en visite diplomatique en RDC avait exigée à la CENI d’organiser les élections au plus tard en 2018,  sous peine de perdre tout soutien de la communauté internationale.

Une déclaration diversement appréciée. Les uns estimant qu’elle viole l’accord politique de la Saint-Sylvestre qui prévoyait des élections d’ici la fin de l’année, les autres qu’il s’agit d’une ingérence intolérable dans un processus national Une proposition.

Pour Félix Tshisekedi, président du Rassemblement la position de son camp reste inchangé : la  transition sans Kabila.