Par CAS-INFO

C’est un rapport un peu plus sombre des atrocités du Kasaï, ce après le feuilleton Kamuina Nnsapu, que la ministre des Droits humains de la RDC a présenté mardi 17 octobre au Comité des droits de l’homme à Genève. C’est un bilan qui d’après Marie-Ange Mushobekwa devait interpeller  la communauté internationale.

«Pour nous, c’est 1.300 personnes qui ont été tuées dans ces atrocités du Kasaï, essentiellement tuées et décapitées par ce que les médias internationaux appellent les miliciens. Mais si ça se passait en Europe, en Suisse où je suis présentement, en Belgique ou en France, on parlerait de terrorisme. Ce sont des actes de terrorisme et on ne peut pas les qualifier autrement», a déclaré Marie-Ange Mushobekwa, ministre des Droits humains