Par CAS-INFO

La vague d’arrestation intervenue avant et après l’annonce de l’arrivée du président du Rassemblement à Lubumbashi soulève des interrogations concernant la présence de la RDC au conseil des droits de l’homme de l’Onu. Au regard de ce fait, la Monusco avait demandé, par le biais du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies- Maman Sidikou- la libération sans condition des militants placés en détention de manière arbitraire.

En effet, la flambée des violences exercées vis-à-vis des militants de l’opposition n’a pas laissé  indifférents les USA, UE, la Suisse et le Canada. Pour eux, le gouvernement congolais ne pouvait pas utiliser les agents de l’ordre pour empêcher la population d’exprimer pacifiquement leur mécontentement. Ils se référent à la constitution.

Par conséquent, ils appellent ainsi au gouvernement et aux forces de sécurité à veiller à ce que les activités pacifiques de la société civile ou de l’opposition se déroulent sans perturbation. Les leaders des partis politiques d’opposition ont également droit de s’assurer  que leurs activités se déroulent comme il faut et aussi si les membres marchent de paire avec les normes démocratiques, annonce le  communiqué intervenu après l’arrestation des militants.