Par Grevisse Tekilazaya

Dans un document publié ce jeudi 18 janvier, Human Rights Watch peint un tableau peu reluisant des éventements survenus en 2017 en République démocratique du Congo.  Cette organisation onusienne déplore les «contraintes» imposées par les forces de sécurité congolaises à de «rassemblements pacifiques» ainsi que les «attaques contre des civils par des groupes armés et des forces gouvernementales»

Réparti en quatre chapitres, ce document rappelle dans chacune de ses parties, les points importants ayant fait l’objet d’incessantes interventions de cette organisation concernant la RDC durant l’année 2017.  Une occasion jugée opportune pour Hrw de remémorer tant les acteurs internationaux que nationaux sur la nécessité d’intervenir dans  ce pays où, la situation sécuritaire demeure très alarmante, voire inquiétante.

D’après ce document, à la base de toute cette situation serait la non tenue des élections «alors que le président Joseph Kabila conservait son pouvoir au-delà de la limite de deux mandats imposée par la Constitution, qui a pris fin le 19 décembre 2016».  Et d’ajouter que, «les autorités ont fait taire, réprimer et intimider l’opposition politique, les militants des droits de l’homme et de la démocratie, les journalistes et les manifestants pacifiques. Les forces de sécurité gouvernementales et de nombreux groupes armés ont attaqué des civils à travers le pays avec des conséquences dévastatrices».