Elections, RDC, ONU

Par Grevisse Tekilazaya 

C’est nouvelle voix décisive que laisse entendre la France devant l’Onu. Le représentant permanent de la France auprès des Nations unies  a, au cours de la réunion du  conseil de sécurité de l’Onu tenu le 9 janvier, condamné les violences commises à des manifestants lors de la marche du 31 décembre. Des actes, selon François Delattre, qui prouvent à suffisance la nécessité pour cette institution onusienne  d’intervenir afin de mettre fin aux cycles de violences.

En claire, ce haut cadre de la France à l’Onu voit dans les actions des manifestants la volonté de vouloir se tenir  les élections conformément  à l’accord du 31 décembre signé sous les bons offices des évêques catholiques. « Des élections crédibles, transparentes et apaisées permettant une alternance pacifique et démocratique du pouvoir sont nécessaires pour la stabilité de la RDC et de l’ensemble de la région », souligne-t-il.

« L’accord du 31 décembre 2016 est plus central que jamais car il est la dernière expression d’un consensus national congolais. Sa mise en œuvre complète est une urgence, s’agissant notamment des mesures de décrispation, indispensables pour réunir les conditions d’élections crédibles et apaisées. Comme le souligne le Secrétaire général, aucun processus électoral crédible ne peut avoir lieu dans un contexte de répression », indique t-il.

Par dessus tout, François Delattre reconnait que la situation humanitaire et sécuritaire est très précaire en RDC.