Boshab, UE

Par Edmond Izuba

Dans un entretien accordé à une agence d’information, dans lequel a été associée la rédaction de cas-info, l’ancien vice-premier ministre, ministre de l’intérieur et sécurité s’est mis à expliquer l’inefficacité du contenu des sanctions prises par l’union européenne et les Etats unis d’Amérique contre sa personne. Faisant allusion à la requête déposée par la Rdc et beaucoup d’autres Etats membres de l’union Africaine pour l’annulation des sanctions, dans leur sens divers, ce député du parti présidentiel croit fermement à l’aboutissement de cette démarche.

« Nous qui sommes concernés, nous gardons notre fermeté… Nous avons bon espoir que ceux qui ont pris ces sanctions, des sanctions sans fondement, toute honte bue, pourront les retirer », insiste Évariste Boshab. La requête de la Rdc soutenue par son vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères à Abidjan, en côte d’Ivoire, se base sur la violation des règles du droit international et même sur les notions élémentaires du droit, en général.

Sur plan de la pratique du droit international, il y a la question de souveraineté des Etats tels que prescrits dans la convention universelle des droits de l’homme, complétée par la charte Africaine de la démocratie et des droits des peuples qui évoquent les indépendances des Etats et les principes de l’ingérence. Ces sanctions n’ont jamais été discutées avec les autorités congolaises, parce qu’en réalité ce sont ces individus qui sont concernés.

Le principe de présomption de l’innocence n’a pas été respecté. Une notion élémentaire du droit en laquelle ne devrait ignorer les Etats que la République Démocratique du Congo qualifie d’« impérialistes ».

Evariste Boshab se dit surpris de continuer à vivre la colonisation en Afrique sous d’autres formes, pendant que c’est depuis plus de 50 ans que le « berceau de l’humanité » ne relève plus de ses anciennes puissances coloniales. L’Afrique n’acceptera pas, l’Afrique parle désormais d’une seule voix, a conclu l’ancien speaker de la chambre basse du parlement.