Kabila, Tshibala

La mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016 par la nomination déjà du Premier ministre et bientôt se poursuivra par la formation du gouvernement et la désignation et la désignation du président du CNSA. C’est ainsi que le chef de l’État a répondu à la délégation de la SADC venue s’enquérir de la situation, a fait savoir la présidence de la république.

Et Joseph Kabila en a profité pour inviter l’opposition « dans son ensemble » à contribuer à la désignation rapide du président du CNSA.

Le chef de l’État s’exprimait ainsi au moment même où la Cenco remettrait en cause, à son tour, la nomination de Bruno Tshibala, qualifiée d’entorse à l’accord de la Saint Sylvestre.

Une prise de position qui a suscité des réactions jusque dans l’entourage du président de la république. À l’instar de Patrick Nkanga, conseiller au collège diplomatique qui s’est laissé aller sur twitter.

« La Cenco n’est pas un organe politique permanent. Un rôle lui avait été confié, il l’a accompli, il conclut son travail par un rapport », a twitté celui qui est également président de la ligue des jeunes du parti présidentiel.

Réaction également de Joseph Olenga Nkoy, chef de file des frondeurs du Rassemblement, pour lequel, il faut désormais se tourner vers les élections.

Du côté du Rassemblement, Olivier Kamitatu a salué le mérite de la Cenco « de remettre courageusement les aiguilles à l’heure », avant de laisser Martin Fayulu conclure la journée en relayant l’avertissement des prêtres catholiques : « pas de béquilles à Monsieur Kabila ».